lundi 9 novembre 2020 

 14h00 - 15h30


 
Amphithéâtre Havane

Communications orales pédiatrie

Modérateur(s) : 
 Zagorka PEJIN (Paris),  Bruno DOHIN (Saint Etienne)  
  

Utilisation de la déformation ulnaire comme facteur prédictif de luxation de la tête radiale dans la maladie des exostoses multiples de l’enfant

Orateur(s) :  Philippe MASSARD-COMBE (Paris) 

Auteur(s) :   Alexandre DEBS (Paris),  Younes OUCHRIF (Paris),  Marine DE TIENDA (Paris),  Zagorka PEJIN (Paris),  Georges FINIDORI (PARIS),  Christophe GLORION (Ville d'Avray),  Stéphanie PANNIER (Paris)

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Durée de la présentation : 5 min
Durée de la discussion : 2 min


Introduction :
Dans la maladie des exostoses multiples (MEM), près de la moitié des ostéochondromes sont situés sur l’avant-bras, pouvant entrainer au cours de la croissance une déformation du cadre ante-brachial responsable parfois d’une luxation de la tête radiale. Celle-ci est définitive, source de douleur et de perte de force.
L’objectif de cette étude est de mettre en évidence des facteurs radiologiques de la déformation ulnaire comme facteur prédisposant à la luxation de la tête radiale.

Méthodes :
Nous avons inclus de manière rétrospective et monocentrique tous les patients non opérés, présentant une atteinte de l’avant bras dans le cadre d’une MEM, suivis entre 1961 et 2014. 103 radiographies de l’avant bras de face et de profil ont été inclus chez 88 patients d’un âge moyen de 9,8 ans.
Nous avons analysé les radiographies de face et de profil en les séparant en deux groupes avec et sans luxation. Quatre facteurs reflétant la déformation de l’ulna dans le plan frontal ont été étudiés sur la radiographie de face et trois reflétant la déformation dans le plan sagittal sur la radiographie de profil.

Résultats :
La courbure ulnaire, l’angle centro-diaphysaire ulnaire, l’angle de tangente ulnaire et l’angle articulaire ulnaire étaient significativement plus élevés dans le groupe des enfants présentant une luxation de la tête radiale (0.52 vs 0.26 p=0.007 ; 161 vs 167 p <0.001 ; 156 vs 162 p <0.001 ; 52 vs 30 p = 0.001). Après analyse par régression logistique multivariée, ces 4 mesures de déformation frontale ont été retrouvées comme facteurs prédisposant à la luxation de la tête radiale. Aucune déformation de l’ulna dans le plan sagittal n’était statistiquement significative.

Discussion :
La surveillance des déformations de l’avant bras au cours de la croissance est essentielle dans la MEM de manière à proposer une intervention chirurgicale avant la luxation de la tête radiale qui est l’élément pronostic majeur de ces déformations. Les radiographies sont à ce jour le principal élément de suivi et de planification chirurgicale. Différentes études se sont intéressées au raccourcissement ulnaire sans trouver de mesure seuil permettant de proposer un traitement chirurgical préventif. L’indication opératoire n’étant pas consensuelle et les opérations n’étant pas dénuées de complications, l’apport d’un nouvel élément dans la décision chirurgicale est capital.

Conclusion :
L’étude de la courbure ulnaire sur la radiographie de face pourrait se révéler un élément clé dans l’indication opératoire des enfants atteints de maladie exostosante.
 

3D planning and customized cutting guides: A necessary tool in surgical treatment of severe Madelung deformity

Orateur(s) :  Manon BACHY (Paris) 

Auteur(s) :   Madeline TADLEY (Philadelphia),  Scott KOZIN (Phialdelphia),  Samir TREHAN (New-York),  Aaron DALUISKI (New-York),  Dan ZLOTOLOW (Philadelphia)

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Durée de la présentation : 5 min
Durée de la discussion : 2 min


Introduction :
Background – Madelung deformity is a congenital dyschondrosis of the distal radial physis that leads to partial deficiency of growth of the distal radial physis, excessive radial inclination and volar tilt, ulnocarpal impaction, and radial bow. These complex changes of wrist anatomy cause pain and decreased range of motion. Surgical treatment includes osteotomy, however these cases can present challenges due to multiplanar correction.
Hypothesis – When applied to Madelung deformity, developing customized cutting guides for osteotomies can improve surgical outcomes by enhancing the surgeon’s understanding of patho-anatomy, as well as increasing the precision of preoperative planning and surgical correction.

Méthodes :
Methods – All patients who underwent forearm osteotomies for Madelung deformity using CT planning with 3D-printed customized cutting guides at two institutions (2015 to 2019) were retrospectively reviewed. Demographic, surgical, and radiographic data were collected. Anteroposterior (AP) and lateral radiographs as well as 3D planning were assessed for ulnar tilt, radial bow, lunate subsidence, and lunate fossae angle. Paired T-tests were used to assess differences in radiographic measurements between preoperative radiographs, digital plans, and postoperative radiographs.

Résultats :
Results – Eight cases and 7 patients (6 female and 1 male) were identified. 7 cases of entire radius deformity and one case of distal radius deformity. 4 left, 2 right and 1 bilateral case. The average age at time of surgery was 13.4 years (range 8.9 to 17.7 years), with an average length of follow-up of 8.4 months. To correct the deformity, a double osteotomy of the radius was performed in 7 cases and simple associated osteotomy of the ulna in 3 cases. In one case, a single plate was used for the osteosynthesis of both osteotomies, in 3 cases 2 different plates were used; and in 3 cases a plate was used for distal osteotomy and external fixation was used for proximal osteotomy. Mean preoperative radial bow was 32.4°(±20.6) on AP radiographs and 36.3° (±17.1) on lateral Ulnar tilt was improved in all cases. Correction of deformity was significant on AP views (p<0.05), but not on profile views (p>0.05). There were no significant differences between planning and last follow-up AP radiographs (p>0.05).

Discussion :


Conclusion :
Summary Points – 3D planning is helpful to understand the complex deformities in Madelung’s and reveals that multiple osteotomies are required to achieve the optimum correction in all planes. The use of 3D printed customized cutting guides allows for a safe, precise, and reliable surgery for these extremely challenging cases.
 

Pseudarthrose congénitale de l’avant-bras : méta-analyse

Orateur(s) :  Federico SOLLA (Nice) 

Auteur(s) :   Jérôme LEMOINE (Nice),  Carlo BERTONCELLI (Nice),  Virginie RAMPAL (Nice)

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Durée de la présentation : 5 min
Durée de la discussion : 2 min


Introduction :
Le niveau de preuve sur le type de traitement chirurgical de la pseudarthrose congénitale de l’avant-bras est
très faible en raison de la rareté de cette affection (moins de 100 cas rapportés) et du manque d’études
comparatives. Plusieurs méthodes chirurgicales sont décrites dans la littérature, mais deux techniques prévalent: le transfert de péroné vascularisé et la greffe osseuse simple avec ostéosynthèse.
Notre objectif était de fournir des preuves en faveur d’une technique chirurgicale et d’explorer
les facteurs corrélés avec la consolidation.

Méthodes :
Nous avons réalisé une revue systématique de la littérature sur 4 bases de données (PubMed, Science Direct, Scopus et Web of Science) et analysé les données de chaque patient, incluant tous les sujets disponibles à partir des séries et des cas cliniques publiés.
Le projet de méta-analyse a été déposé sur le site PROSPERO.
Une régression logistique multiple a été utilisée pour évaluer l’effet du type de traitement et des autres variables indépendantes (présence de neurofibromatose, localisation de la pseudarthrose, âge) sur la consolidation osseuse au recul (oui/non).

Résultats :
Des 1112 articles trouvés, 55 ont été sélectionnés, rapportant 94 cas.
Soixante-dix patients sur 94 avaient complètement consolidé au dernier recul (74%).
Ni l’âge lors de la chirurgie ni la localisation de la pseudarthrose (radius /ulna /les deux) n’étaient liés à la consolidation (p>0,7).
L'absence de neurofibromatose était faiblement liée à la consolidation (p=0,06).
Le taux de consolidation était de 100% pour le transfert vascularisé de fibula, 70% pour la greffe osseuse non vascularisée (p = 0,002).

Discussion :
La principale limitation de cette étude consiste dans le faible niveau de preuve des articles qui ont fourni les données pour la méta-analyse. En outre, nous n'avons pas analysé l'état fonctionnel des patients car
il n'y avait pas de résultats standardisés dans les articles.
Toutefois, dans le cas d'une condition aussi rare, une analyse quantitative imitant uné étude cas-témoins était le seul moyen de rassembler un échantillon large et de répondre aux questions essentielles sur le traitement des cette affection.

Conclusion :
Le transfert vascularisé de fibula a montré le taux de consolidation le plus élevé. Il est donc à privilégier dans le traitement de la pseudarthrose congénitale de l'avant-bras.
 

Quelle est l’origine de la raideur d’épaule chez les enfants atteints de Paralysie Néonatale du Plexus Brachial (PNPB) ? (résultats préliminaires)

Orateur(s) :  Marion DELPONT (Montpellier) 

Auteur(s) :   Bertrand COULET (Montpellier),  Isabelle LAFFONT (Montpellier),  Jérôme COTTALORDA (Montpellier),  Jacques MERCIER (Montpellier),  Karen LAMBERT-CORDILLAC (Montpellier)

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Durée de la présentation : 5 min
Durée de la discussion : 2 min


Introduction :
La séquelle la plus fréquente de la Paralysie Néonatale du Plexus Brachial (PNPB) est une raideur d’épaule surtout dans les mouvements en rotation latérale, malgré une rééducation intensive. Cette raideur est mise sur le compte de rétractions dues à l’attitude spontanée permanente de l’épaule en rotation médiale due au déséquilibre initial entre les muscles rotateurs latéraux paralysés et les muscles rotateurs médiaux qui seraient peu touchés. En cas de raideur d’épaule, une arthrolyse permet une levée des rétractions à partir de l’âge de 1 an mais la raideur peut quand même récidiver. La plupart des équipes effectuent systématiquement un transfert musculaire au cours de l’arthrolyse pour renforcer les muscles rotateurs latéraux. D’autres équipes ne font ce transfert que secondairement car les muscles rotateurs latéraux peuvent récupérer entretemps. Nous manquons de critères objectifs pour poser l’indication de la deuxième chirurgie de transfert musculaire et l’étiologie des rétractions n’est pas clairement définie. Nous émettons l’hypothèse que la raideur d’épaule des patients PNPB peut être due à une dégénérescence neurogène du subscapularis car ce muscle est innervé par C5C6, racines constamment atteintes.
Objectif principal : Réaliser une description anatomopathologique de muscles rotateurs de l’épaule (subscapularis, rotateur médial, et infraspinatus, rotateur latéral) chez les enfants atteints PNPB.
Objectif secondaire : Evaluer la capacité de régénération de ces muscles.

Méthodes :
Etude prospective monocentrique mono-opérateur incluant 10 enfants PNPB opérés d’une arthrolyse d’épaule pour raideur. Description anatomopathologique grâce à des biopsies musculaires par analyse immunohistologique, caractérisation des fibres musculaires, identification de signes de dégénérescence neurogène (infiltration graisseuse, fibrose) ou de régénération (noyaux centraux).

Résultats :
L’analyse des 4 premiers cas montre des signes d’atteinte majeure du subscapularis, et aussi, mais dans une moindre mesure de l’infraspinatus. Seule une patiente présente une architecture musculaire qui se rapproche de la normale, même si quelques stigmates de dénervation sont présents. Cette patiente a d’ailleurs bien récupéré cliniquement après une arthrolyse isolée.

Discussion :


Conclusion :
Une meilleure compréhension de la physiopathologie des raideurs d’épaule des enfants atteints de PNPB pourrait permettre à long terme une adaptation de l’algorithme thérapeutique avec un bénéfice direct pour les patients pour les chirurgies ultérieures et aussi éviter de faire des chirurgies de transfert musculaire inutiles si les muscles rotateurs latéraux ont un potentiel de récupération.
 

Double transfert nerveux pour restaurer la rotation externe de l'articulation gléno-humérale après une blessure à la naissance du plexus brachial

Orateur(s) :  Felipe MOREIRA BORIM (Barcelona, ESPAGNE) 

Auteur(s) :   Kushal LAKHANI (Barcelona, ESPAGNE),  De bergua domingo JOSEP MARIA (Barcelone),  Knorr jimenez GORKA (Barcelone),  Francisco SOLDADO (Barcelona, ESPAGNE)

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Durée de la présentation : 5 min
Durée de la discussion : 2 min


Introduction :
La paralysie du plexus brachial néonatal (PPBN) survient dans environ 0,5 à 3 pour 1 000 naissances vivantes. Avec un rôle de plus en plus établi, le traitement chirurgical a présenté une avancée rapide, et ce grâce une meilleure compréhension de la pathologie et avec le développement de nouvelles procédures. Pour des raisons fonctionnelles, la récupération de la rotation externe de l'épaule est considérée comme très importante. Cette étude propose une procédure supplémentaire pour les transferts nerveux tardifs des muscles rotateurs externes.

Méthodes :
Cette étude comprenait une analyse rétrospective des données d'enfants atteints de PPBN subissant la procédure d'index entre mai 2017 et février 2019. Les critères d'inclusion étaient: l'âge supérieur à 18 mois, la rotation externe glénohumérale passive complète en abduction et l'absence de déformation articulaire dans le résonance magnétique. Le nerf spinal accessoire a été transféré à la branche motrice vers l'infraspinatus et la branche motrice de la longue tête du triceps à la branche motrice aux parties mineures. L'élévation active de l'épaule et la rotation externe en abduction (eREABD) de l'articulation gléno-humérale ont été évaluées avant et après l'opération.

Résultats :
Quinze enfants avec un âge moyen de 21 mois et un suivi moyen de 10 mois ont été analysés. Tous les enfants sauf un ont récupéré eREABD. La levée moyenne d'épaule préopératoire et l’eREABD étaient respectivement de 103 degrés et 1 degré, et de 124 degrés et 75 degrés après l'opération.

Discussion :
Le but de cette étude est de rendre compte des résultats des transferts de nerfs doubles pour restaurer la rotation externe active de l'articulation gléno-humérale chez les enfants atteints de PPBN. Sommarhem et al a décrit un transfert nerveux unique pour restaurer la rotation externe active de l'épaule dans le PPBN en ré-innervant le muscle infraspinatus. Le transfert de branche motrice à l'infraspinatus chez neuf patients d'âge moyen de 2,9 ans a entraîné une amélioration moyenne d'environ 50 degrés pour la rotation externe active de l'épaule à la fois en adduction et en abduction. Dans notre cas, nous rapportons la restauration de la fonction de rotation externe après deux transferts nerveux.

Conclusion :
Les transferts nerveux retardés vers les muscles rotateurs externes sont efficaces chez les enfants atteints de PPBN. Cela pourrait s'expliquer par une réinnervation musculaire, mais aussi par l'interruption d'une co-contraction antérieure ou d'une apraxie développementale.
 

Corrélation entre l’aspect macroscopique après recoupes nerveuses des racines et leur pourcentage histologique de fibrose dans les paralysies néonatales du plexus brachial.

Orateur(s) :  Lorie BELLITY (paris) 

Auteur(s) :   Malo LEHANNEUR (Paris),  Pierre-alban BOUCHÉ (Paris),  Sabah BOUDJEMAA (Paris),  Franck FITOUSSI (paris)

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Durée de la présentation : 5 min
Durée de la discussion : 2 min


Introduction :
La paralysie néonatale du plexus est une affection qui touche 0,4 à 2/1000 naissances par an. L’indication chirurgicale est posée devant l’absence de récupération motrice du biceps contre pesanteur à l’âge de 5 mois pour les paralysies proximales et à 3 mois pour les paralysies complètes. Les trois principales étapes de la chirurgie sont : exploration du plexus brachial, neurolyse des racines et des troncs nerveux, et réparation par greffe intercalaire ou neurotisation selon les cas. Cette dernière étape est conditionnée par une recoupe de la racine pathologique et des troncs en zone saine non fibrosée.

Méthodes :
Il s’agit d’un travail prospectif. L’objet de notre étude était de comparer l’aspect macroscopique de la qualité des recoupes au pourcentage de fibrose retrouvé en anatomo-pathologie. Nous avons inclus 37 racines chez 11 patients opérés de Novembre 2018 à Janvier 2020. Nous avons défini lors d’une étude précédente un score clinique de qualité des racines que nous avons comparé au pourcentage histologique de fibrose.

Résultats :
La médiane de pourcentage de fibrose était de 15% (0-80%) dans le groupe des racines avulsées, 40% (0-80%) pour les racines de mauvaise qualité et 20% (0-80%) pour les racines de bonne qualité. Nous n’avons pas retrouvé de corrélation statistique entre ces deux indices (r -0.1 IC(-0.44;0.23)), le pourcentage de fibrose étant pour certaines racines plus important qu’estimé en peropératoire.

Discussion :


Conclusion :
Ces résultats posent la question de l’utilisation d’un examen extemporané des recoupes nerveuses afin d’optimiser la stratégie chirurgicale. Cette évaluation histologique pourra par ailleurs avoir une valeur pronostic sur la récupération
 

Évaluation prospective des résultats fonctionnels après une immobilisation de 3 semaines des luxations du coude de l'enfant.

Orateur(s) :  Antony PINCIN (MERIGNAC) 

Auteur(s) :   Audrey ANGELLIAUME (Bordeaux),  Clémence PFIRRMANN (Bordeaux),  Abdelfetah LALIOUI (Bordeaux),  Pauline SAVIDAN (bordeaux),  Yan LEFEVRE (Bordeaux)

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Durée de la présentation : 5 min
Durée de la discussion : 2 min


Introduction :
La prise en charge des luxations du coude de l’enfant consiste en la réduction de la luxation, l’ostéosynthèse des éventuelles fractures associées suivie d'une immobilisation brachio-antébrachio-palmaire. Cependant, la durée de l'immobilisation ne fait pas consensus dans la littérature. Ainsi, l’objectif de notre travail a été d'évaluer les résultats fonctionnels après une immobilisation de 3 semaines des luxations traumatiques du coude de l'enfant.

Méthodes :
Nous avons mené une étude monocentrique, prospective, entre novembre 2018 et octobre 2020. Tous les patients consécutifs, de moins de 15 ans, pris en charge pour luxation du coude avec ou sans fracture associée étaient inclus. Tous les patients étaient immobilisés 3 semaines par BABP. Une évaluation radio-clinique était effectuée à 3 et 6 semaines, 3 et 6 mois puis 1 ans après la luxation. Lors de ces évaluations, les amplitudes articulaires de coude étaient mesurées et comparées au côté non traumatisé. Les scores fonctionnels suivants étaient collectés : MEPS, OES et Quick-DASH.

Résultats :
50 patients ont été inclus, l’âge moyen était de 10,8 (plus ou moins 3) ans. La luxation était postéro-latérale dans 70% des cas et isolée dans 26% des cas. Lorsqu’une fracture était associée, il s’agissait de l'épicondyle médial dans 50% des cas. La perte moyenne d'amplitude en flexion-extension comparée au côté sain était de 65° à 6 semaines, de 24° à 3 mois et de 8° à 6 mois et 1 an. La perte moyenne d'amplitude en pronosupination comparée au côté sain était de 18° à 6 semaines, de 9° à 3 mois et de 0° à 6 mois et 1 an. Les scores fonctionnels moyens montraient à 6 semaines un MEPS à 97%, un OES à 46/48 et un Quick-DASH à 5,3%. À 1 an post-luxation, ces 3 scores étaient maximaux chez l’ensemble des patients. Nous ne rapportons aucune récidive de luxation ni aucune instabilité du coude.

Discussion :
Cette étude n'est pas comparative mais elle est à notre connaissance la première étude prospective sur le sujet. Elle a l'avantage de comparer les amplitudes articulaires du côté traumatisé à celles du côté sain. Elle montre des résultats fonctionnels très rapidement excellents, maintenus dans le temps sans exposer les enfants au risque de récidive.

Conclusion :
L'immobilisation 3 semaines après luxation traumatique du coude de l'enfant rapporte de très bons résultats fonctionnels à moyen terme sans augmentation du risque de récidive.
 

Doigt de porte et lambeau d'Atasoy : limites et indications

Orateur(s) :  Raphaël NGUYEN (Vincennes) 

Auteur(s) :   Jean-Gabriel DELVAQUE (Paris),  Virginie MAS (Paris),  Chloé PLOMION (Paris),  Pascal JEHANNO (Paris),  Brice ILHARREBORDE (Paris)

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Durée de la présentation : 5 min
Durée de la discussion : 2 min


Introduction :
Les traumatismes digitaux distaux sont une cause fréquente de consultation aux urgences pédiatriques. En cas de perte de substance, le lambeau d’Atasoy d’avancement en V-Y est réputé simple et fiable dans cette indication chez l’adulte.
Une étude récente a retrouvé des résultats contrastés chez l’enfant, et l’a décrit comme fiable et reproductible mais n’obtenant des résultats fonctionnels et esthétiques que modestes.
L’objectif de cette étude rétrospective est d’évaluer les résultats à distance de ce lambeau chez l’enfant, afin de déterminer ses limites et ses indications.

Méthodes :
53 enfants opérés entre janvier 2017 et décembre 2019 ont été inclus. 8 patients ont été perdus de vue.
Ont été retenus, les enfants ayant présenté une perte de substance digitale distale pour laquelle une couverture par lambeau d’Atasoy a été réalisée.
Les critères évalués sont la zone de la lésion, l’aspect de l’ongle, la difficulté à couper les ongles, une intolérance au froid ou des douleurs du doigt, l’éviction du doigt lors des activités, le défaut d’extension, la présence de complications post-opératoires précoces (infection, difficultés de cicatrisation, nécrose), la technique opératoire, ainsi que la satisfaction finale des parents.

Résultats :
45 enfants ont été revus et évalués avec un recul moyen de 18 mois.
27 enfants présentaient une lésion en zone 2. Un ongle en griffe a été observé chez 15 enfants mais seulement 3 d’entre eux ont présenté une éviction du doigt lésé.
Il existait une difficulté à couper les ongles chez 15 enfants. Pour chaque cas de fixation distale du lambeau par une suture au lit unguéal, un ongle en griffe est apparu.
9 enfants avaient une intolérance au froid et 3 présentaient des douleurs persistantes.
Une éviction du doigt était présente chez 6 enfants.
Aucun cas de défaut d’extension ou de complication post-opératoire précoce (infection, difficultés de cicatrisation, nécrose) n’a été retrouvé.
La satisfaction finale des parents était bonne avec un score à 8,9/10.

Discussion :


Conclusion :
Le lambeau d’Atasoy chez l’enfant est fiable pour les pertes de substances digitales distales, tant sur le plan fonctionnel qu’esthétique. Ses modalités de réalisation doivent être précises (fixation distale par une aiguille sans suture au lit de l’ongle, levée profonde du lambeau, non fermeture du site donneur) et ses indications respectées (pertes de substances transversales ou obliques dorsales ne dépassant pas la zone 2) afin de limiter la survenue d’un ongle en griffe, principale complication de ce lambeau et principale source d’insatisfaction des parents.
 

Syndrome du canal carpien et déformation des doigts chez les enfants atteints de mucopolysaccharidose : à propos de 55 cas

Orateur(s) :  Clément THIRACHE (Paris) 

Auteur(s) :   Marine DE TIENDA (Paris),  Cyril GITIAUX (Paris),  Caroline DANA (Paris),  Arielle SALON (Paris),  Christophe GLORION (Ville d'Avray),  Stéphanie PANNIER (Paris)

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Durée de la présentation : 5 min
Durée de la discussion : 2 min


Introduction :
Chez l’enfant, le syndrome du canal carpien (CTS) est souvent associé à une mucopolysaccharidose (MPS) et peut s’accompagner de déformation sévère des doigts en flexion. Le but de cette étude est de caractériser l’atteinte des mains chez ces enfants, de décrire le traitement chirurgical de ces lésions et de déterminer les facteurs de récidive chez l’enfant.

Méthodes :
Cette étude rétrospective monocentrique réalisée de 1999 à 2018 a inclus 55 enfants (44 garçons et 11 filles) d’un âge médian de 4 ans atteints de MPS et présentant un CTS objectivé par électromyogramme. Une neurolyse chirurgicale du nerf médian a été réalisée dans 52 cas, associée à une épineurotomie antérieure dans 50% des cas et à une ténosynovectomie des fléchisseurs au poignet ou au canal digital dans 73% des cas. 65% des enfants ont eu une ouverture ou une plastie d’agrandissement sur au moins une poulie. La chirurgie était bilatérale et symétrique dans 98% des cas, soit 103 mains opérées.

Résultats :
L’âge moyen au diagnostic de MPS était de 2 ans et 4 mois. Tous les enfants étaient connus MPS au moment du diagnostic de CTS. Le délai moyen entre le diagnostic de MPS et la chirurgie était de 3 ans et 3 mois. 38% des patients ne présentaient aucun signe clinique de CTS, 44% présentaient un flessum digital sur au moins un rayon. Le recul moyen à la première chirurgie était de 12 ans.
Seulement 78% des patients ont normalisé leur EMG. Quatre patients présentaient toujours des signes électriques sans plainte clinique. Quatre patients restaient symptomatiques pour le CTS et 13 présentaient un défaut d’enroulement des doigts, souvent réductible, prédominant sur les IPD. Dix patients ont récidivé leur CTS, huit ont été réopérés dont deux à deux reprises.

Discussion :
Le CTS est fréquent dans tous les types de MPS. Le diagnostic souvent tardif est difficile car la clinique est pauvre ou atypique et l’EMG de réalisation difficile chez de jeunes enfants peu communicants et non compliants. L’enzymothérapie substitutive peut limiter la progression du CTS ou des contractures des doigts. Les résultats sont d’autant meilleurs que la chirurgie est précoce. Elle doit être réalisée à ciel ouvert et associée au traitement des déformations digitales. Le suivi postopératoire doit être électromyographique.

Conclusion :
Le dépistage d’un CTS par EMG est primordial dans le suivi d’une MPS. Son traitement chirurgical doit être précoce et le suivi électrique indispensable à la recherche d’une récidive.
 

Les traumatismes en trampoline en pédiatrie une étude prospective

Orateur(s) :  Adrien RUNTZ (Besançon) 

Auteur(s) :   Jérémie NALLET (Dannemarie-sur-crète),  Victor FONT (Besançon),  Mathilde ANRIOT (Besançon),  Caroline PECHIN- BARRANDE (Besançon),  Jean LANGLAIS (Besançon),  Benoit DE BILLY (Rancenay)

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Durée de la présentation : 5 min
Durée de la discussion : 2 min


Introduction :
L’usage du trampoline comme activité récréative chez l’enfant est en augmentation ces dernières années. Il a été démontré par de nombreuses études étrangères une augmentation concomitante du nombre de traumatismes et de consultations aux urgences pédiatriques jusqu’en 2004, puis une légère décroissance en lien avec la publication de recommandations de sociétés savantes. L’objectif principal de notre étude était de décrire la sévérité des traumatismes en trampoline chez l’enfant. L’objectif secondaire était de réaliser une analyse épidémiologique de la population avec une analyse des traumatismes en trampoline (âge, sexe, types de traumatisme, région anatomique concernée et traitement).

Méthodes :
Nous avons réalisé une étude prospective, sur une période de 10 mois, allant de Mai 2019 à Février 2020. Nous avons inclus l’ensemble des consultations pour motif chirurgical aux urgences pédiatriques de notre CHU. La population étudiée était âgée de 0 à 15 ans et 3 mois. Était considéré comme sévère, tout traumatisme ayant nécessité une prise en charge sous anesthésie générale.

Résultats :
Le nombre de consultations aux urgences pédiatriques dans les suites d’un traumatisme en trampoline était de 103. Cela représentait 1.2% des consultations aux urgences pédiatriques pour un problème chirurgical. Il n’y avait statistiquement pas de différence en ce qui concerne le sexe ratio (p=0.12). Les traumatismes nécessitant une anesthésie générale représentaient 16.5% des traumatismes en trampoline. Les fractures étaient localisées au membre supérieur dans 66% des cas, alors que 53% des contusions concernaient le membre inférieur. Dans notre série, nous avions une majorité de fractures supra-condyliennes (15,3%) ainsi que de fractures du radius distal (15,3%).

Discussion :
Nous avons retrouvé dans notre étude un taux plus élevé de traumatismes sévères comparé à la littérature. La répartition des fractures et contusions, en fonction de l’atteinte du membre supérieur ou du membre inférieur, était comparable à de nombreuses études.

Conclusion :
Le nombre de traumatismes graves en trampoline chez l’enfant pourrait vraisemblablement être diminué par la mise en place de campagnes de prévention en France et le rappel des règles de précautions de l’American Academy of Pediatrics de 2012.
 

Kingella kingae osteoarticular infection in children : 2020 update of the Geneva osteoarticular infection registry

Orateur(s) :  Benoit COULIN (Genève, SUISSE) 

Auteur(s) :   Tanguy VENDEUVRE (Genève),  Giacomo DE MARCO (Genève),  Vanessa MORELLO (Genève, SUISSE),  Christina STEIGER (Genève),  Romain DAYER (Genève, SUISSE),  Dimitri Ceroni (Genève, SUISSE)

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Durée de la présentation : 5 min
Durée de la discussion : 2 min


Introduction :
Osteoarticular infections (OAIs) in children have long been studied, but the epidemiological pattern evolves continuously as new technologies are developed for their identification, such as polymerase chain reaction (PCR) amplification. Bacteria are now identified where no causal microorganism could be found just a few years ago. Precise knowledge of an OAI’s etiology is the starting point for better patient care, considering that Kingella kingae (K. kingae) is currently the most prevalent pathogen in young children.

Méthodes :
This monocentric retrospective study presents epidemiological, clinical, and biological data on the infections of a cohort of 335 consecutive pediatric OAI patients, collected between January 2007 and December 2019.

Résultats :
Results
We report 100 cases of K. kingae infection confirmed bacteriologically and 51 cases in which oropharyngeal PCR assays, laboratory data, and positive magnetic resonance imaging (MRI) results suggested that K. kingae was the highly probable etiology of the OAI. K. kingae was responsible for 48.7% of the 208 cases of OAI confirmed bacteriologically and was thus the main reported microorganism. Boys and girls were equally affected, with the highest prevalence between 7 and 21 months old. K. kingae was not found before 7 months old, with only 4 cases after 4 years old. Incidence throughout the year showed no significant differences. On MRI qualification, we noted 53% of arthritis affecting mostly the knee and 31% of osteomyelitis located primarily in feet. Three quarters of patients with an OAI caused by K. kingae were afebrile at hospital admission, only 11% had elevated WBCs, C-reactive protein was normal in 38%, whereas erythrocyte sedimentation rates were abnormal in 75%, constituting the most significant predictor of an OAI.

Discussion :


Conclusion :
This study represents one of the largest series of OAIs caused by K. kingae in the literature to date. It confirmed the literature showing that K. kingae should be recognized as the primary pathogen causing OAI in children younger than 36 months old. It demonstrated that a diagnosis of an OAI with K. kingae must be suspected among young children because it is often characterized by mild-to-moderate clinical and biological inflammatory responses, and absence of fever and normal WBCs do not exclude it. Finally, this study demonstrated that PCR assays should be used in routine microbiological laboratory evaluations to improve diagnostic performance.
 

Evaluation du traitement des pectus carinatum de l’enfant par corset CTM à mi-temps

Orateur(s) :  Sebastien PESENTI (Marseille) 

Auteur(s) :   Yann RAYMOND (Marseille),  Emilie PELTIER (Marseille),  Jean-Luc JOUVE (Marseille)

 -  ( min)
Durée de la présentation : 5 min
Durée de la discussion : 2 min


Introduction :
Le pectus carunatum est une déformation idiopathique du thorax dont l’évolution se fait avec la croissance. En fin de croissance, le traitement de ce type de déformation thoracique n’est accessible qu’à un traitement chirurgical. En revanche, si la déformation est prise en charge avant le pic de croissance pubertaire, il est possible de la traiter par corset ayant pour but de modeler le thorax. Notre objectif était d’évaluer l’efficacité du traitement des pectus carinatum de l’enfant par corset.

Méthodes :
De 2014 à 2018, nous avons inclus 17 patients traités par corset à mi-temps pour pectus carinatum idiopathique (age moyen 13,4 ans). Différentes mesures étaient effectuées par stéréophotométrie en coupe transversale à la mise en place du corset, à 1 an puis à 2 ans. Parmi elles, le diamètre antéro-postérieur au niveau de la ligne médiane et le diamètre latéral étaient mesurés, ainsi que l’index de Haller et la latéralisation du sommet du pectus carinatum. Une approximation de l’aire thoracique sous la déformation était effectuée.

Résultats :
Le recul moyen était de 22 mois. Il y avait 4 filles et 13 garçons. Il n’y avait pas de modification du diamètre antéro-postérieur du thorax au cours du suivi. En revanche, on notait une augmentation significative du diamètre latéral après 1 an de traitement (259 vs 271, p<0,001). L’indice de Haller diminuait significativement après 1 an de traitement puis restait stable (0,8 vs 0,7, P<0,001). L’aire du pectus diminuait significativement au cours du traitement (217 vs 201 vs 184 mm2, tous p<0,05). Enfin, le traitement par corset avait pour effet de rapprocher le sommet de la déformation de la ligne médiane (33 vs 30 vs 25 mm, tous p<0,05). Il n’y avait pas d’effet de l’âge à la mise en place du corset sur les différents paramètres étudiés.

Discussion :


Conclusion :
Il s’agit de la première étude évaluant les résultats de ce type de corset pour le traitement des pectus carinatum de l’enfant. Nos résultats suggèrent que ce traitement est efficace avec une diminution de la déformation au cours du suivi, en particulier la première année. Le corset avait pour effet de limiter la croissance du thorax dans le sens antéro-postérieur tout en autorisant sa croissance dans le sens latéro-latéral. La correction était moins importante après 1 an de suivi, soulevant la question de la pertinence de ce type de traitement après ce délai.
 

Une immobilisation est-elle nécessaire après ostéosynthèse par ECMES d'une fracture diaphysaire des 2 os de l'avant bras chez l'enfant

Orateur(s) :  Pierre MEYNARD (Bordeaux) 

Auteur(s) :   Gabriel CELLARIER (Bordeaux),  Clémence PFIRRMANN (Bordeaux),  Abdelfetah LALIOUI (Bordeaux),  Pauline SAVIDAN (bordeaux),  Yan LEFEVRE (Bordeaux),  Audrey ANGELLIAUME (Bordeaux)

 -  ( min)
Durée de la présentation : 5 min
Durée de la discussion : 2 min


Introduction :
Les fractures des deux os de l’avant-bras sont très fréquentes en pédiatrie. Il est d’usage de réaliser une ostéosynthèse type ECMES lorsque la réduction et l’immobilisation par plâtre BABP apparaît insuffisante. En revanche, il n’y a pas de consensus sur la nécessité ou non d’une immobilisation en postopératoire. L’argument le plus souvent rapportés par les chirurgiens qui immobilisent les patients est de diminuer les douleurs en postopératoire immédiat. L’hypothèse de ce travail est que la douleur des patients après un ECMES pour une fracture des deux os de l’avant-bras est équivalente que les patients soient immobilisés à la demande par écharpe-contre-écharpe ou par attelle plâtrée postérieure pendant 3 semaines.

Méthodes :
37 patients ont été pris en charge pour une fracture des 2 os de l’avant-bras entre mai et décembre 2019. La prise en charge consistait en un ECMES des 2 os de l’avant-bras, à foyer ouvert ou fermé selon les nécessités de réduction du ou des foyers de fractures. 18 patients ont bénéficié d’une immobilisation postopératoire par attelle plâtrée postérieure (AP) pour une durée de 21 jours. 19 patients ont bénéficié d’une simple écharpe-contre-écharpe (ECE) qu’ils pouvaient retirer lorsqu’ils le souhaitaient. Les patients étaient revus cliniquement et radiologiquement à 3 semaines, 2, 3, 6 mois et 1 an. Les amplitudes articulaires et le score fonctionnel Quick-Dash étaient recueillis à chacun des contrôles. Tous les patients remplissaient un formulaire d’évaluation numérique de la douleur tous les jours pendant les 3 premières semaines postopératoires.

Résultats :
L’âge moyen au moment de la chirurgie était de 9,9 (3) ans. La douleur moyenne était de 2,4/10 dans le groupe ECE et 2,2 dans le groupe AP la 1ère semaine, 1/10 dans le groupe ECE et 0,4 dans le groupe AP la 2ème semaine, sans différence significative entre les 2 groupes. Au-delà du 15ème jour postopératoire la douleur était égale à 0 dans les 2 groupes. En moyenne, l’ECE était sevrée au 7ème jour postopératoire au domicile et au 13ème jour totalement. Il n’y avait pas de différence significative entre les 2 groupes concernant les amplitudes articulaires de coude et de poignet ni dans les scores du Quick-Dash. Un patient a présenté un retard de consolidation.

Discussion :


Conclusion :
Il n’y a pas de différence significative concernant la douleur dans les 3 premières semaines postopératoire entre l’immobilisation par attelle plâtrée postérieure ou par écharpe-contre-écharpe après un ECMES pour une fracture des deux os de l’avant-bras.