lundi 9 novembre 2020 

 14h00 - 15h30


 
Amphithéâtre Bordeaux

Communications orales Genou

Modérateur(s) : 
 Nicolas PUJOL (Versailles),  Jean-marie FAYARD (Lyon)  
  

Reconstruction du ligament croisé antérieur du genou par une plastie mixte continue aux ischio-jambiers : évaluation à 10 ans de 50 cas

Orateur(s) :  Pierre MEYNARD (Bordeaux) 

Auteur(s) :   Stéphane COSTES (Libourne)

14h00 - 14h07 (7 min)
Durée de la présentation : 5 min
Durée de la discussion : 2 min


Introduction :
La persistance du ressaut rotatoire est le principal problème après reconstruction du LCA par une Plastie Intra-Articulaire (PIA) isolée. Une des solutions consiste l’adjonction d’une Plastie Antéro-Latérale (PAL) à la PIA qui permet d’augmenter la stabilité du genou en contrôlant la laxité rotatoire. L’objectif de cette étude était d’évaluer les résultats cliniques et radiologiques à long terme d’une plastie mixte continue du LCA associée à une PAL en première intention.

Méthodes :
Cinquante patients ont été revus avec un recul moyen de 10 ans. Une évaluation clinique avec mesure de la laxité antéro-postérieure au rolimeter, du ressaut rotatoire et des amplitudes articulaires était effectuée. Une évaluation radiologique afin d’évaluer l’arthrose et les scores subjectifs suivants : IKDC, Lysholm, KOOS et Tegner, étaient recueillis.

Résultats :
94% des patients n’avaient pas de ressaut rotatoire et le test de Lachman retrouvait un arrêt dur dans 86% des cas. Il existait un déficit de flexion entre 6 et 15° chez 5 patients et un déficit d’extension de 10° chez un patient. La moyenne du score IKDC subjectif était de 85,5, celle du Lysholm de 90,2 avec 80% des patients ayant un score bon et très bon. La majorité des patients (56%) a repris les activités physiques au même niveau qu’avant la chirurgie. Des lésions d’arthroses étaient retrouvées dans 26% des cas (16% de stade I d’Ahlback et 10% de stade 2). Un seul patient a eu une rupture de sa plastie. On retrouvait des lésions méniscales opérés à distance dans 8% des cas.

Discussion :
Nos résultats sont concordant avec la littérature concernant les plasties mixtes avec de bons résultats clinique et fonctionnels. Comparativement aux résultats des PIA isolées rapporté dans la littérature, il n’y a pas plus de raideur articulaire ni d’arthrose secondaire, en particulier dans le compartiment fémoro-tibial latéral, avec l’ajout d’une PAL en 1ère intention. En revanche, nous rapportons un taux inférieur de ressaut rotatoire à 10 ans de recul.

Conclusion :
L’ajout d’une PAL en première intention permet d’obtenir de bons résultats sur le contrôle de la laxité rotatoire dans le temps sans augmenter le taux de complications.
 

Reprise du sport après réparation multiligamentaire des ligaments croisés antérieur et postérieur: 18 cas à 8 ans de recul moyen

Orateur(s) :  Benoit GAULIN (GRENOBLE) 

Auteur(s) :   Olivier SEURAT (Grenoble),  Brice RUBENS DUVAL (Grenoble),  Régis PAILHE (Echirolles)

14h07 - 14h14 (7 min)
Durée de la présentation : 5 min
Durée de la discussion : 2 min


Introduction :
Les lésions mutliligamentaires sont des lésions rares du genou mais d’une gravité importante mettant en jeu le pronostic fonctionnel du genou à long terme.
Le but de ce travail était d’évaluer la reprise du sport chez des patients ayant bénéficié d’une reconstruction du ligament croisé antérieur et postérieur à 8 ans de recul.
Notre Hypothèse de départ était que le résultat à long terme d’une réparation des 2 ligaments croisés ne permettait pas un retour au niveau d’activité physique et sportif précédant la lésion.

Méthodes :
18 patients, 3 femmes et 15 hommes âgés de 45,6 ans (20 à 71 ans) qui présentaient une rupture des ligaments croisé antérieur et postérieur opérés ont été inclus dans cette série. Le traumatisme initial était un accident sportif pour 11 patients, un AVP 2 roues pour 4 patients, 2 accidents de travail et un accident domestique. La moitié des patients a bénéficié d’une prise en charge chirurgicale à 10 jours tandis que les autres ont été opéré à distance . Le délai moyen de prise en charge entre le traumatisme et la chirurgie était de 94 jours
L’évaluation se composait de plusieurs questionnaires subjectifs : le questionnaire IKDC subjectif , le score de Lyshölm-Tegner et le score de KOOS . Les patients dont le score de Tegner Pré lésionnel étaient supérieur ou égal à 7 étaient considérés comme sportifs. les tests utilisés étaient le test t de Student. Nous avons considéré comme statistiquement significatifs les résultats dont la valeur du p était inférieure à 0.05

Résultats :
Les patients ont été recontactés à un recul moyen de 8 ans (5 à15 ans). L’IKDC était de 72,5 points ±14,6, le score de Lyshölm de 80,9points ± 12,9. Le score de Tegner passait de 6,7 ± 1 points en préopératoire à 4,6 ± 1 points en postopératoire (p=0,001). La perte moyenne du Tegner était de 2.1 points ± 1. La perte était en moyenne de 1,43 point pour les patients dont le « Tegner » préopératoire était supérieur ou égal à 7 (p=0,019) et de 2,55 points s’il était inférieur à 7. Le score de KOOS qualité de vie et activités étaient les plus modifiés

Discussion :


Conclusion :
Les patients opérés de lésion bi-croisés à 8 ans de recul concèdent une diminution significative de leur niveau sportif. Les patients les plus sportifs baissent moins leur niveau sportif que les patients les moins sportifs.
 

Evaluation biomécanique de la course à pied dans la reprise du sport à 6 mois postopératoire après reconstruction du ligament croisé antérieur : y-a-t-il un intérêt ?

Orateur(s) :  Thomas NERI (L'Etrat) 

Auteur(s) :   Alexandre RAMBAUD (Saint Etienne),  Jean-benoît MORIN (Nice),  Remi PHILIPPOT (Saint-Etienne),  Jeremy ROSSI (Saint-Priest-en-Jarez),  Pierre SAMOZINO (Chambery),  Pascal EDOUARD (Saint-Etienne)

14h14 - 14h21 (7 min)
Durée de la présentation : 5 min
Durée de la discussion : 2 min


Introduction :
La course à pied est une activité importante dans le continuum de la reprise du sport (RTS) après reconstruction du ligament croisé antérieur (LCAR). L’objectif était d’analyser l’intérêt de son évaluation biomécanique après LCAR.

Méthodes :
Cette étude prospective comparait un groupe LCAR (n=26) avec un groupe contrôle (sujets sains appariés par le poids et la taille, n=14). L’ensemble des participants pratiquait un sport de pivot/contact en compétition. Une évaluation de la course à pied était réalisée à 6 mois postopératoire sur un tapis instrumenté à 12km/h. Elle évaluait la longueur de la foulée, la force d’impact et la raideur biomécanique du membre inférieur. Un suivi clinique et IRM était effectué à 2 ans pour rechercher la survenue d’une une nouvelle blessure (rupture itérative ou du LCA controlatéral). L’ensemble des paramètres étudiés étaient présentés sous forme de LSI (Limb-symmetry-Index) et étaient comparés entre les patients LCAR et le groupe contrôle, et entre les patients LCAR avec et sans une nouvelle blessure.

Résultats :
Au dernier recul, 2 patients ont présenté une rupture itérative et 3 patients une rupture du LCA controlatéral. Concernant le LSI longueur de la foulée, il n’existait pas d’asymétrie entre le groupe LCAR et le groupe contrôle (98,4%(2,3) vs. 99,1%(1,7) p=0,3). En revanche, il existait une différence au sein du groupe LCAR entre les sujets avec et sans nouvelle blessure (respectivement : 95,8%(2,3) vs. 99,0%(1,8), p=0,003). Pour le LSI force d’impact, il n’existait pas de différence entre les 2 groupes (LCAR : 96,1%(10,4) vs. 102,7%(16,6), p=0,19) mais une différence significative au sein du groupe LCAR entre les sujets avec et sans nouvelle blessure (respectivement : 86,9%(13,3) vs 98,3%(9,6) p=0,025). Il existait une différence significative du LSI raideur biomécanique entre le groupe LCAR et le groupe sain (105,4%(8,5) vs 100,1%(3,1), p=0,008). Sur cette même variable, il existait également une différence significative entre le groupe LCAR avec blessure et sans (112,6%(7,3) vs 103,7%(8), p=0,035).

Discussion :
A 6 mois postopératoire, les sujets LCAR ne présentaient pas d’asymétrie de longueur de foulée et de force d’impact comparativement aux sujets sains. En revanche, ils présentaient comparativement une asymétrie de la raideur biomécanique. Les patients ayant présenté une nouvelle blessure du LCA avait une plus grande asymétrie de ces paramètres biomécaniques.

Conclusion :
Une évaluation biomécanique de la course à pied, présente donc un intérêt qui pourrait aider les cliniciens dans leur décision d’autorisation du RTS.
 

Le Lemaire modifié associé à la greffe du LCA par DIDT ne modifie pas la récupération musculaire évaluée par tests isocinétiques au moment de la reprise sportive.

Orateur(s) :  Leopold JOSEPH (Lyon) 

Auteur(s) :   Axel SCHMIDT (Lyon),  Thomas CHAMU (lyon),  Alexandre GERMAIN (Lyon),  Guillaume DEMEY (Lyon),  David DEJOUR (Lyon)

14h21 - 14h28 (7 min)
Durée de la présentation : 5 min
Durée de la discussion : 2 min


Introduction :
L’association d’une plastie de Lemaire modifiée associée à la greffe du ligament croisé antérieur (LCA) permet d’améliorer le contrôle de la rotation tibiale interne. L’efficacité de cette plastie antérolatérale est démontrée mais son influence sur la récupération musculaire n’a pas été étudiée. Le but de cette étude est d’analyser l’effet de la plastie de Lemaire modifiée sur la récupération musculaire associée une greffe du LCA.

Méthodes :
Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique incluant 87 patients ayant eu une greffe du LCA avec Gracilis et demi-tendineux. 35 patients ont eu une plastie de Lemaire modifiée dans le même temps opératoire (groupe Lemaire) et 52 patients (groupe Contrôle) ont eu une greffe isolée du LCA. Le critère de jugement principal était le résultat du test isocinétique à 6-8 mois post-opératoires. Le test isocinétique évaluait la force musculaire du quadriceps (Q) et des ischiojambiers (IJ) par des mesures concentriques à 240 et 90°/seconde et excentriques à 30°/seconde. Le test a permis le calcul des ratios des forces musculaires (IJ/Q) et des déficits comparés au genou sain. L’analyse statistique a été réalisé selon les tests de Mann-Whitney U et le test exact de Fischer.

Résultats :
Pas de différence du déficit quadricipital concentrique n’a été observée entre les deux groupes à 240°/seconde (p=0.127) et à 90°/seconde (p=0.141). De meme, pas de différence significative n'a été observée sur le déficit des ischiojambiers sur le test concentrique à 240°/seconde (p=0.910) ni à 90°/seconde (p=0.993) ni sur le test excentrique à 30°/seconde (p=0.568). Le groupe « Lemaire » avait des ratios concentriques à 240°/seconde (p=0.200) et 90°/seconde (p=0.246) comparables. Il existait une différence significative sur le ratio excentrique en faveur du groupe « Lemaire » avec une valeur plus proche de 1 (1.02±0.10 vs 1.14±0.24, p=0.011). L’amélioration des scores cliniques n’était pas statistiquement différente entre les deux groupes.

Discussion :


Conclusion :
Le Lemaire modifié dans les laxités antérieures de haut grade est une option très efficace dans le contrôle de la laxité rotatoire, elle ne péjore pas la récupération musculaire au moment de la reprise du sport.
 

Evaluation iso cinétique de la force musculaire du quadriceps et des ischio-jambiers après reconstruction du ligament croisé antérieur par tendon quadricipital et demi-tendineux à 4 faisceaux

Orateur(s) :  Clément HORTEUR (Grenoble) 

Auteur(s) :   Régis PAILHE (Echirolles)

14h28 - 14h35 (7 min)
Durée de la présentation : 5 min
Durée de la discussion : 2 min


Introduction :
L’objectif de cette étude est de comparer la force musculaire du quadriceps et des ischio-jambiers (IJ) par rapport au membre sain après reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA) par tendon quadricipital (TQ) et demi-tendineux à 4 faisceaux (DT4). L’objectif secondaire est d’évaluer l’impact de la force musculaire sur le résultat fonctionnel.

Méthodes :
Il s’agit d’une étude prospective incluant 44 patients (25 TQ et 19 DT4) âgés en moyenne de 33 ans pris en charge pour une rupture du LCA. Les patients ne présentaient pas d’autres antécédents traumatiques des membres inférieurs. Des tests iso cinétiques sur les deux membres étaient réalisés à 6 mois post opératoire (par un même évaluateur sur la même machine) afin de d’évaluer le pic de force des muscles quadriceps et IJ selon 4 modalités : concentrique à 60°.s-1, 180°.s-1, 240°.s-1 et excentrique à 30°.s-1. Les résultats étaient exprimés sous forme de pourcentage de déficit par rapport au côté sain. La moyenne des déficits des 4 modalités décrites constituait notre critère de jugement principal. Le résultait fonctionnel était évaluer par les scores de KOOS et Tegner-Lysholm à un recul moyen de 17,5 mois dans le groupe TQ et 19 mois dans le groupe DT4. L’ensemble des données cliniques pré et per opératoire étaient également disponibles.

Résultats :
Le déficit de force du quadriceps était de 26% dans le groupe TQ et 22% dans le groupe IJ (p=0,36) avec des valeurs similaires quel que soit le mode de contraction et la vitesse angulaire. Le déficit des IJ était respectivement de 5,6% et 12% (p=0,16) pour les groupes TQ et DT4 avec des différences statistiquement significatives pour les efforts d’explosivité correspondant aux évaluations en concentrique à 180°.s-1 (3 versus 14%, p = 0,04) et 240°.s-1 (5% versus 14%, p=0,05). Le déficit de pic de force du quadriceps était négativement corrélé aux scores fonctionnels (coefficient de Pearson = -0,41, p=0,005) sur l’ensemble de la série. Aucune corrélation n’était relevée pour les IJ. Il n’existait pas non plus de corrélation entre le déficit musculaire et l’âge ou le délai accident – chirurgie.

Discussion :


Conclusion :
Le prélèvement du TQ n’induit pas de déficit musculaire significatif du quadriceps par rapport au DT4. A l’inverse, le prélèvement des IJ montre une tendance à un déficit plus marqué dans le groupe DT4. L’importance du déficit musculaire du quadriceps à 6 mois se présente comme facteur pronostic de moins bon résultat fonctionnel à distance.
 

Lésions des branches infra-patellaires du nerf saphène interne après reconstruction du ligament croisé antérieur : technique du tendon quadricipital versus ischio-jambier. Etude comparative rétrospective

Orateur(s) :  Clément HORTEUR (Grenoble) 

Auteur(s) :  

14h35 - 14h42 (7 min)
Durée de la présentation : 5 min
Durée de la discussion : 2 min


Introduction :
La lésion des branches infra-patellaires du nerf saphène (BIPNS) lors de l’abord antéro-interne proximal de jambe représente la principale complication neurologique des reconstructions du ligament croisé antérieur (LCA). Les techniques de reconstruction au tendon quadricipital (TQ) permettent un abord tibial moins invasif que celles aux ischio-jambiers ou au tendon rotulien. L’objectif de cette étude est de comparer la surface de troubles sensitifs séquellaires du territoire des BIPNS après reconstruction du LCA par technique au demi-tendineux (DT4) et au TQ

Méthodes :
Il s’agit d’une étude de cohorte rétrospective incluant 24 patients (12 hommes et 12 femmes) ayant bénéficié d’une reconstruction du LCA (12 TQ et 12 DT4) entre janvier 2017 et avril 2018. Chaque patient a bénéficié d’une évaluation sensitive par un ergothérapeute à 1 an post-opératoire au minimum. Cette évaluation permettait de mesurer la taille de la cicatrice tibiale et de dessiner l’éventuelle zone de trouble sensitif de l’extrémité proximale de jambe. Tout trouble sensitif était retenu : anesthésie, hypoesthésie, paresthésie et dysesthésie. La zone dessinée était calquée puis numérisée afin d’en mesurer précisément la surface. Une zone d’hypoesthésie s’étendant à plus d’un cm de la cicatrice était considérée comme séquellaire d’une lésion des BIPNS. Dans le cas contraire, une hypoesthésie péri-cicatricielle inhérente à toute incision cutanée était retenue.

Résultats :
A un recul moyen de 16,6 ± 4,6 mois (12-25), la surface d’hypoesthésie moyenne était de 29,4 ± 21 cm2 (0-78) dans le groupe DT4 et de 6 ± 13 cm2 (0 – 42) dans le groupe TQ avec une différence statistiquement significative (p=0.008). La cicatrice mesurait en moyenne 13 ± 2.6 mm dans le groupe TQ et 28 ± 6 mm dans le groupe DT4 (p<0.001). On comptait 2 et 9 atteintes de la BIPNS dans les groupes TQ et DT4 respectivement avec un cas d’atteinte associée correspondant à la branche sartoriale du nerf saphène (dans le groupe DT4). Il n’existait pas de corrélation significative entre la taille de la cicatrice et la surface d’hypoesthésie dans les deux groupes.

Discussion :


Conclusion :
Contrairement aux reconstructions au DT4 pour lesquelles l’abord tibial doit permettre le prélèvement du transplant, les reconstructions au TQ nécessitent une incision tibiale uniquement pour la réalisation du tunnel tibial. Cela permet de diminuer la taille de l’incision cutanée, de limiter la dissection sous cutanée et ainsi de réduire significativement le risque de lésion des BIPNS.
 

Intégration d’un greffon de LCA aux ischio-jambiers avec ou sans reconstruction combinée du ligament antérolatéral: Résultats d’une étude comparative

Orateur(s) :  Etienne CAVAIGNAC (Toulouse) 

Auteur(s) :   Timothee MESNIER (Toulouse),  Andrea FERNANDEZ (Nancy),  Vincent MAROT (Toulouse),  Bertrand SONNERY-COTTET (Lyon)

14h42 - 14h49 (7 min)
Durée de la présentation : 5 min
Durée de la discussion : 2 min


Introduction :
Il a été démontré que l’association d’une ténodèse latérale extra-articulaire (TL) à une technique de reconstruction standard du LCA diminue considérablement les contraintes dans le greffon de LCA. À notre connaissance, aucune étude n’a étudié l’intégration du greffon de LCA lorsque il est combiné une TL.
Objectif: Utiliser l’IRM pour comparer à un an de recul l’intégration dans les tunnels osseux tibiaux d'une greffe de semitendineux 4-brins standard (ST4) versus ST4 combinée à une TL.

Méthodes :
62 patients ayant subi une reconstruction du LCA ont été recrutés de manière prospective: 31 avec une reconstruction ST4 et 31 avec reconstruction combinée ST4 + TL. L'intégration du greffon a été évaluée par IRM à un an de recul. Les paramètres suivants ont été évalués: Signal-to-Noise Quotient (SNQ), élargissement du tunnel tibial (ETT), intensité du signal à l’interface os-greffon (IS) et la maturité du greffon (MG) selon l'échelle de Howell. Les résultats cliniques et fonctionnels et l’intégration du greffon de LAL ont été étudiés en critères de jugements secondaires. Le critère de jugement principal a été analysé en comparant, dans chaque groupe, le SNQ à 1 an, après ajustement sur les caractéristiques de base déséquilibrées entre les groupes (régression linéaire). Le Nombre de sujet nécessaire a été déterminé pour répondre à l'objectif principal

Résultats :
La valeur moyenne ajustée du SNQ était de 5 (IC à 95%: 3.9 - 6.1) dans le groupe ST4 + LAL versus 5,9 (IC à 95%: 4.7 - 7.0) dans le groupe ST4 (P=0.0297). La valeur moyenne de l’ETT était de 73.7% 42.2% dans le groupe ST4 + LAL versus 77.5% 46.7% dans le groupe ST4 (P=0.5685). Un stade I selon Howell, indiquant une excellente maturité du greffon, était retrouvé de manière statistiquement plus fréquente dans le groupe ST4 + LAL (P=0.0379). L’IS avait une tendance à l’amélioration dans le groupe ST4 + LAL (P=0.1663). Pour les résultats fonctionnels, le score de Lysholm était plus élevé dans le groupe ST4 + LAL (P=0.0058). Aucune différence significative n'a été trouvée selon l'échelle subjective IKDC (P=0.2683) et le score de Tegner postopératoire (P=0.7428). Le SNQ moyen du greffon de LAL à un an était de 2.6 4.9.

Discussion :


Conclusion :
À un an de recul, l'intégration et la maturation du greffon de LCA étaient améliorées lorsqu'il était combiné à une ténodèse latérale extra-articulaire. L’intensité du signal à l’interface os-greffon tendait à l’amélioration mais pas de manière statistiquement significative.
 

Influence du diamètre de la greffe sur la laxité résiduelle après reconstruction du ligament croisé antérieur utilisant soit les tendons de la patte d’oie (gracilis et semitendinosus (STG)) soit le tendon semitendinosus quadruple brins (ST4)

Orateur(s) :  Stéphane PLAWECKI (cayenne) 

Auteur(s) :  

14h49 - 14h56
Durée de la présentation : 5 min
Durée de la discussion : 2 min


Introduction :
Les techniques de reconstruction du lca utilisant les tendons de la patte d’oie (gracilis et semitendinosus) sont devenues un gold standard au même titre que les techniques utilisant le tendon rotulien. Nonobstant se pose la question de l’intérêt de prélever le gracilis (G) au profit des greffes dites courtes n’utilisant que le tendon semitendinosus (ST) quadruple brins.
Hypothèse
Les résultats cliniques des reconstructions du lca utilisant le semitendinosus quadruple brin (ST4) ne sont pas inférieurs à ceux utilisant les tendons semitendinosus et gracilis (STG).
But
Comparer les résultats cliniques à court terme des ST4 avec ceux des STG au recul minimum de 3 ans.

Méthodes :
87 patients consécutifs (âge moyen 24,5 (18-45) ont bénéficié d’une reconstruction du LCA, 50 avec la technique ST4, 37 avec la technique STG. Les systèmes de fixation étaient confiés au niveau fémoral pour les 2 groupes à un endobouton et au niveau tibial à une vis d’interférence (BiosureHA®) pour le groupe STG et à un système de bandelette fixé par une vis d’interférence pour le groupe ST4 (TLS®). Les résultats cliniques ont été comparés entre les 2 groupes: score IKDC, laximétrie différentielle (telos), taille de la greffe, ainsi que les score de Tegner et de KOOS.

Résultats :
2 patients ont présenté une rerupture (STG) et un dans le groupe ST4 survenue dans les 2 ans. L’analyse des résultats cliniques subjectifs n’a montré aucune différence statistiquement significative entre les 2 groupes au recul minimum de 3 ans. L’âge, le sexe, et la présence de lésions méniscales étaient les facteurs influençant le score KOOS La laximétrie différentielle était de 0.7 mm ± 0.4 (0-2 mm) pour le groupe ST4 et 1.6 ± 0,5 mm (0-3 mm) pour le groupe STG avec une différence statistiquement significative en faveur du groupe ST4. Les résultats de cette étude ont montré qu’une greffe dont le diamètre était supérieur à 8,7 mm était corrélée avec une meilleure laxité résiduelle (chi2 test).

Discussion :


Conclusion :
Comparant les résultats cliniques et laximétriques au recul minimum de 3 ans ces 2 techniques de reconstruction du LCA (ST4 vs STG) confirme l'hypothèse de travail et a montré un meilleur score global pour le groupe ST4 en terme de laxité objective corrélée au diamètre de la greffe.
 

Do we need a bone block in Anterior Cruciate Ligament Reconstruction when using quadriceps tendon autograft? A preliminary functional outcome study.

Orateur(s) :  Adil DOUIRI (Nice) 

Auteur(s) :   Philippe TSCHOLL (Genève, SUISSE)

14h56 - 15h03 (7 min)
Durée de la présentation : 5 min
Durée de la discussion : 2 min


Introduction :
The aim of this study was to compare early results after ACL reconstruction using ipsilateral quadriceps tendon autograft with (BQT) and without (QT) bone block in terms of knee stability and functional outcome parameters at 7 months postoperatively.

Méthodes :
A consecutive series of a single surgeon undergoing isolated ACL reconstruction using a BQT or QT autograft between January 2017 and December 2018 was analyzed. Included were patients between 18 and 46 years of age, which underwent ACL reconstruction within 4 months of the initial trauma, with meniscal treatment except for radial tear or root avulsion, having no cartilage lesions above Outerbridge grade III, and no other ligament injury or previous knee surgery. Surgical technique was identical for all patients using an outside-in drilling tunnel technique with an interference screw fixation femoral and tibial. All patients underwent a functional testing battery 7,3 months (range 5,9-11,3) post-operatively including: isokinetic measurement (60°/s in concentric contraction, and 90°/s in eccentric), triple single leg-hop, and drop-jump. Knee stability was assessed by the GNRB device and the ACL-RSI score was recorded.
Sixty patients were enrolled to analysis into two groups: bone quadriceps tendon (BQT) group (25 men and 5 women; BMI 24) or quadriceps tendon (QT) group (24 men and 6 women, BMI 24). Both groups followed the same rehabilitation staged protocol.

Résultats :
A total of 60 patients were identified. There were 30 patients with BQT graft (25.7 ± 8.4, 25 men, range: 18-46 years) and 30 patients with QT (23.5 ± 6.0, 24 men, range: 16-38 years). No significant difference was found between the mean postoperative isokinetic concentric quadriceps between groups (23,1 % +/- 12 for BQT vs 26,5 % +/- 14 for QT, p = 0.34), isokinetic concentric hamstrings (10,7 % +/- 8 vs 9,9 % +/- 8, p = 0.78), and isokinetic eccentric hamstrings (15,2 % +/- 13 vs 12,9 % +/- 10, p = 0.80). No statistically significant difference between groups was detected with regard to GNRB measurements (1,1 mm +/- 0,9 vs 0,9 mm +/- 1, p = 0.16) for BQT and QT respectively. The postoperative ACL-RSI scores were similar in the BQT (68.4 ± 14) and the QT group (60.5 ± 20; p = 0,21). No complication at the harvest was observed.

Discussion :


Conclusion :
A QT autograft produces similar results to BQT autograft in ACL reconstructions in term of laxity, isokinetic and functional outcome at 6 to 9 months follow-up.
 

Le prélèvement d’une greffe tendineuse isolée du semi tendineux préserve-t-il vraiment le gracile ?

Orateur(s) :  Maxime TESTORY (TOULOUSE) 

Auteur(s) :   Franck ACCADBLED (Toulouse),  Julie VIAL (Toulouse),  Jérôme SALES DE GAUZY (Toulouse)

15h03 - 15h10 (7 min)
Durée de la présentation : 5 min
Durée de la discussion : 2 min


Introduction :
La reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA) par greffe au semi tendineux (DT4) est très utilisée et présente l’avantage de préserver le gracile. L’objectif de cette étude était de mesurer la surface du tendon du gracile chez des enfants ayant bénéficié d’une reconstruction DT4. Notre hypothèse était que le gracile pouvait parfois être désinséré de façon involontaire et iatrogène.

Méthodes :
50 patients ayant bénéficié d’une IRM pré opératoire et post opératoire à un an de la chirurgie, et opérés entre Janvier 2017 et Mars 2020 ont été inclus. Les IRM ont été analysées à l’aide du logiciel de traitement SYNGO.VIA. La surface tendineuse du gracile a été mesurée sur des vues axiales en séquence T2 Fat Sat, au niveau de la plus grande largeur de l’épicondyle fémoral médial. L’âge, le sexe, le poids et la taille ont été collectés.

Résultats :
100 IRM pour 50 genoux ont été analysées, dont 34 garçons (68%) et 16 filles (32%). L’âge moyen était 14,5 ans (10-18). Le gracile a été visualisé dans tous les cas à un post opératoire. La surface tendineuse du gracile avant l’intervention chirurgicale était en moyenne de 7,13 mm2 contre 8,73 mm2 à un an, soit une augmentation de 1,5 mm2 (p = 0,0003).

Discussion :
Notre hypothèse initiale n’est donc pas vérifiée. Nous avons également constaté que le gracile avait un potentiel d’adaptation matérialisé par une augmentation de surface de sa tranche de section. Il s’agit d’un argument supplémentaire dans le choix de l’utilisation d’un DT4 car la préservation du gracile est un élément majeur dans la conservation d’une flexion active du genou et de sa fonction stabilisatrice du genou. L’hypertrophie du gracile pourrait représenter un argument pour son utilisation en cas de reprise. Il a été mis en évidence dans la littérature un lien entre la taille, le poids d’un sujet et le diamètre prévisible des tendons ischio jambiers. L’augmentation de surface tendineuse est ainsi au moins en partie liée à la croissance des individus. Cependant, cette augmentation dépasse celle attendue.

Conclusion :
Nous avons mis en évidence une augmentation de la surface tendineuse du gracile après prélèvement du semi tendineux comme greffon isolé dans la reconstruction du LCA. Ce résultat peut avoir une conséquence sur la réflexion en termes de récupération musculaire mais également dans le cas des reprises chirurgicales.
 

L’utilisation de l’échographie améliore le positionnement des greffes anatomiques de reconstruction du Ligament Antero Lateral (LAL).

Orateur(s) :  Etienne CAVAIGNAC (Toulouse) 

Auteur(s) :   Marie CASTOLDI (Nice),  Andrea FERNANDEZ (Nancy),  Nicolas REINA (Toulouse)

15h10 - 15h17 (7 min)
Durée de la présentation : 5 min
Durée de la discussion : 2 min


Introduction :
Nous avons développé une technique minimale invasive de reconstruction du LAL utilisant le gracilis replié en deux brins. Nous la réalisons en palpant les reliefs osseux ou sous contrôle échographique. Notre hypothèse est que le contrôle échographique améliore le positionnement de la greffe.

Méthodes :
Nous avons effectué une étude prospective contrôlée de type avant/après. Ont été inclus tous les patients pour lesquels nous avons effectué une reconstruction anatomique du LAL. Ont été exclus les patients pour lesquels les radios de contrôle postopératoire de profil strict de genou ne correspondaient aux critères de qualité. La reconstruction du ALL était effectuée à l’aide du gracilis replié en 2 brins et fixée à l’aide d’une ancre au fémur et d’une agrafe ligamentaire au tibia. Les 60 premiers patients inclus ont bénéficié d’un repérage de l’épicondyle latéral par palpation, les 60 suivants ont bénéficié d’un repérage échographique. Ont été colligés pour chaque patient l’âge, le sexe, le BMI et le côté. Le critère de jugement principal était la distance mesurée selon un axe antéro postérieur et proximo distal entre le point d’insertion de la greffe et le point théorique d’insertion du ALL tel que décrit par Heckmann. Nous avons aussi mesuré le nombre de cas pour lesquels la position de la greffe était supérieur à 5 mm par rapport au point idéal. L’analyse comparative a été réalisée par test t de student. Nous avons déterminé le nombre de sujets à inclure à 60 par groupe en faisant l’hypothèse de minimum 90% de greffe≤5mm dans le groupe « US » versus 50% dans le groupe « palpation » (avec un risque alpha bilatéral de niveau 5% et une puissance à 90%).

Résultats :
120 patients ont été inclus en 2 groupes de 60 (US vs palpation) statistiquement non différents. La distance moyenne antéropostérieure entre le point théorique et le point retrouvé dans le groupe palpation était de 6,3 mm (+/- 2.4) et de 1,2mm (+/- 1.1) dans le groupe écho (p<0.001). En ce qui concerne l’axe proximo distal, on retrouve une distance moyenne dans le groupe palpation de 6.2 mm (+/-2.9) et de 1.8 mm (+/-1.3) dans le groupe écho (p<0.001). Aucun patient dans le groupe échographie n’était positionné à plus de 5mm du point idéal contre 47% dans le groupe palpation (p<0.001).

Discussion :


Conclusion :
Notre hypothèse est confirmée l’utilisation de l’échographie améliore le placement de la greffe de LAL.
 

Anomalies osseuses fémorales et tibiales «associées» aux lésions du ligament croisé antérieur : exploration 3D d’une population non-atteinte

Orateur(s) :  Gregoire MICICOI (Nice) 

Auteur(s) :   Christophe JACQUET (marseille),  Patrick CHABRAND (Marseille),  Liarno SALLY (Mahwah, ÉTATS-UNIS),  Faizan AHMAD (Mahwah, ÉTATS-UNIS),  Romain SEIL (Remerschen, LUXEMBOURG),  Simone CERCIELLO (Rome),  Matthieu OLLIVIER (marseille)

15h17 - 15h24 (7 min)
Durée de la présentation : 5 min
Durée de la discussion : 2 min


Introduction :
Les lésions du ligament croisé antérieur (LCA) peuvent être influencées par les paramètres anatomiques osseux du patient. Le principal objectif de cette étude était d'établir les valeurs seuils au fémur et au tibia associées aux lésions du LCA à partir des données de la littérature. Le second objectif était de définir les pourcentages de sujets au sein d’une population non-atteinte du genou (Pop-saine) considérés comme « à risque » de lésions du LCA selon les valeurs seuils retrouvées.
L’hypothèse était que les valeurs anatomiques fémorales et tibiales retrouvées dans une Pop-saine seraient différentes de celles des séries de patients avec rupture du LCA publiées dans la littérature.

Méthodes :
Une analyse scanner de 382 patients (184 hommes, 198 femmes) avec un âge moyen de 59,6±15,9 ans a été réalisée. L’INW (intercondylar notch width), le NWI (notch width index), le LFCI (lateral femoral condyle index), le MPPTA (medial posterior plateau tibial angle), et le LPPTA (lateral posterior plateau tibial angle) ont été mesurés. Le pourcentage de patients de la Pop-saine considérée comme « à risque » de lésion du LCA était défini selon les valeurs seuils retrouvées pour les facteurs osseux.

Résultats :
Sur la base des valeurs seuils publiées pour les facteurs de risque osseux associés aux lésions du LCA, 12% des patients présentaient un INW < 18,9 mm, 25% un NWI < 0,292, 62% avaient un LFCI < 0,67, 54 % un MPPTA < 83,6° et 15% avaient un LPPTA < 81,6°. Le LFCI était plus faible et le MPPTA plus élevé chez les patients caucasiens. L'analyse multivariée retrouvait des différences significatives pour le NWI selon le sexe.

Discussion :
Après analyse de la littérature, un certain nombre de facteurs de risque osseux de rupture ou re-rupture du LCA ont été décrits. Les normes varient selon les études et le taux important de patients de notre Pop-saine présentant des valeurs considérées comme « anormales » car à risque de rupture du LCA ne permet pas d’établir des recommandations thérapeutiques pour diminuer le risque de rupture du LCA.

Conclusion :
L’hypothèse n’a pas été vérifiée, les définitions des facteurs de risque osseux ne sont pas consensuels, 15 à 62 % des patients cette étude seraient « à risque » de rupture du LCA. Une analyse de sensibilité et de spécificité est nécessaire sur une large cohorte pour définir plus précisément les facteurs osseux des patients à risque de rupture ou de re-rupture du LCA après ligamentoplastie.
 

MRI analysis of Distal Kaplan Fibres tears in an ACL-injured population.

Orateur(s) :  Jerome MURGIER (biarritz) 

Auteur(s) :   Lachlan BATTY (Melbourne),  Julian FELLER (Melbourne),  Bruno VINCIGUERRA (Biarritz),  Brian DEVITT (Melbourne)

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Durée de la présentation : 5 min
Durée de la discussion : 2 min


Introduction :
Des études biomécaniques et anatomiques récentes ont mis en évidence l'importance des fibres Kaplan distales de la bande ilio-tibiale (DKF) pour contrôler la stabilité antérolatérale du genou. Il y a une controverse quant à savoir si cette structure pourrait être lésée après une rupture du LCA. Récemment, Batty et al. ont décrit l'identification par IRM des DKF dans une population en bonne santé avec une bonne reproductibilité. Ils ont découvert que cette structure était visible pour presque tous les patients (plus de 90%). En utilisant le même protocole dans une population avec une rupture du LCA, cette étude visait à décrire pour la première fois les lésion des DKF et sa fréquence dans un contexte pathologique.

Méthodes :
Une étude radiologique rétrospective a été menée. 162 IRM consécutives du genou de patients ayant une rupture du LCA qui ont été opérés de juillet 2014 à avril 2015 ont été analysés par quatre observateurs. Ils ont évalué les IRM ensemble, déterminé l'aspect du DKF (normal ou discontinu) et s'il était lésé ou non. D'autres facteurs d'instabilité rotationnelle ont également été enregistrés. Le protocole d'imagerie était identique à Batty et al. L'âge moyen était de 26 ans et 52 femmes faisaient partie de ce groupe.

Résultats :
Une lésion des DKF a été décrite chez 21 patients (13%), tous avaient un œdème latéral des tissus mous alors que seulement 32% du groupe DKF non lésé en avait un. Un œdème du plateau tibial postéro-latéral a été observé dans 93% des cas avec une lésion des DKF vs 70% dans le groupe DKF non lésé. Un œdème du plateau tibial postéro-médial était présent dans 52,3% des genoux DKF lésés contre 40% des genoux non lésés. Une impaction latérale du condyle fémoral a été décrite chez 15 patients (71,4%) avec une lésion des DKF. aucune corrélation forte n'a été trouvée entre un DKF et pivot positif.

Discussion :


Conclusion :
Il s'agit de la première étude à démontrer que les lésion des DKF peuvent être identifiées avec l'IRM dans une population avec rupture du LCA et sa fréquence est proche de 15%. Elle décrit également des signes directs et indirects pour identifier cette lésion. Des investigations cliniques supplémentaires sont nécessaires pour valider le rôle du DKF dans l'instabilité du genou et la pertinence de cette découverte.